Le samedi 16 décembre 2017, s’est tenue dans la commune rurale de Padema une rencontre d’échanges et d’interpellation sur la gouvernance foncière. Cette rencontre présidée par le maire de la commune de Padema, Dao Sibiri Yaya, a été une occasion pour la cellule d’interpellation citoyenne (CIC), de remettre leur « document d’interpellation du conseil municipal sur la gouvernance foncière dans la commune de Padema », au bourgmestre de ladite commune pour une gestion saine et bonne autour de la question foncière.
La commune de Padema est située à environ 78Kilometres de la ville de Bobo-Dioulasso. C’est l’une des communes traditionnellement identifiées, où l’on enregistrait le plus de conflits fonciers. En effet, la commune de Padema est une zone où l’agriculture connaît un important développement, notamment la culture du coton. En plus de son fort taux de natalité, elle est aussi une commune de forte migration. Toute chose qui entraine la rareté des ressources naturelles notamment la terre. Pour le maire Dao Sibiri Yaya, c’est cette pression qui conduit souvent à un certain nombre de difficultés parmi lesquelles on peut noter l’instabilité foncière (retrait de terre, problème de limite) et l’aggravation des conflits fonciers.
C’est pour faire face à cette situation que l’Union Départementale des Producteurs de Coton de Padema (UDPC/P) et les responsables communaux, avec l’appui financier de OXFAM en collaboration avec le Groupe de Recherche et d’Action sur le Foncier (GRAF) ont pris le problème à bras le corps. Ils ont entrepris à cet effet, des projets successifs depuis 2008 pour l’amélioration de la gouvernance et la sécurité foncière et la réduction des conflits fonciers dans ladite commune.
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